Je remercie Jean-Luc pour son soutien á l’étape 54 (Aumont Aubrac – Chanaleilles) et la famille Baudelet pour l’étape 55 (Chanaleilles – Monistrol). Pour l’étape 54, c’est Gilles un pèlerin partit du Jura Suisse que j’ai eu l’occasion de croiser et photographier avec mon bâton de marche. Ce fût vraiment un plaisir de croiser son chemin et de discuter quelques minutes. Il était aussi émerveillé par le chemin que je le suis et notre séparation fût un moment émouvant de mon parcours. Pour le jour 55, c’est Jean-Michel ( qui est à gauche) que j’ai rencontré en premier lieu. Jean et Ginto un pèlerin brésilien se sont rajoutés au cours de cette halte pleine de bonne humeur☺. C’ est ce genre de rencontres qui font avancer le pèlerin …
L’étape 54 fût moins riche en rencontres. Il y a à présent moins de pèlerins, mais plus de randonneurs. Cette portion du GR 65 entre Le Puy en Velay et Conques est en effet réputée être la plus jolie et de nombreux marcheurs y passent une semaine pour jouir du spectacle.
Le paysage est toujours aussi varié, les vallées s’enchaînent, semblables mais à la fois différentes comme le prouvent les quelques photos en annexe. Mais j’avoue que mon esprit est un peu ailleurs. J’approche en effet du Puy où je devrais disposer de ma tente et où débutera mon voyage « en autonomie ». Je me plais sur mon parcours à rêver à l’endroit idéal ou j’aurais planté mon bivouac, à l’ombre de quel arbre j’aurais lu quelques pages, je récapitule de mémoire la liste des accessoires que je devrai acheter au Puy…
J’ai terminé mon étape au gîte de Chanaleilles en discutant avec un pèlerin cyclo-campeur français qui m’a donné quelques astuces pour le bivouac et m’a parlé de 2 pèlerins israéliens qu’il avait rencontré dans le train l’amenant au Puy et qu’il se pourrait que je croise demain…
Ayant été réveillé très tôt par un ronfleur, j’ai profité de l’occasion pour partir de très bonne heure et à 6h30, j’arpentais déjà les sentiers du « Camino ».
Le premier objectif de cette journée était de rencontrer Jeanine à Saugues. On me parlait en effet depuis plusieurs semaines déjà de cette personnalité incontournable du chemin. Je n’ai pas eu de peine à la trouver. Quelques dizaines de mètres avant l’église, je fus surpris par une devanture chargée de fleurs, poupées… J’étais arrivé dans le sanctuaire de la «maman du chemin » comme l’appellent beaucoup de pèlerins. Cette dame étonnante va en effet depuis 7 ans à la rencontre de ceux qui marchent et leur propose de quoi se désaltérer, une chaise où se reposer quelques instants avant de reprendre la route, un tampon pour illustrer leur crédentiale…
Sa demeure est inondée de photos, cartes postales et souvenirs en tout genres reçus de ceux qui sont passés ici. Elle m’a fait l’honneur de pouvoir inscrire en rouge sur sa mappemonde deux points signalant mon origine et ma destination finale. Je m’en suis allé la gourde remplie et l’esprit guilleret ☺.
Les hasards sont parfois étonnants sur ce chemin. Je vous parlais ainsi des 2 israéliens dont m’avait parlé un pèlerin français. Alors que je quittais un petit hameau, je décidais de rebrousser chemin (ce qui n’est pas dans mes habitudes) et de profiter d’une petite halte dans un gîte un peu à l’écart devant lequel une pancarte « sirop et jus frais faits maison » avait attiré mon attention. Et je vous donne en mille : qui vis-je en approchant du gîte …
Le couple de pèlerins israéliens étaient attablés souhaitant profiter eux aussi d’une halte rafraîchissante. J’en appris beaucoup plus sur eux. Ils vivent dans le centre d’Israël. Ils sont sur le chemin pour la deuxième fois et s’appellent Ran et Tami. Ran est un grand amateur de bières et il en produit d’ailleurs une de manière artisanale exclusivement pour son usage personnel en Israël. Ils sont passés récemment en Belgique pour faire le tour des abbayes afin de glaner ci et là quelques petits secrets de fabrication☺. Je suis reparti avec leur numéro de téléphone sur la cover de mon sac à dos☺ . Après Moshe que j’avais rencontré sur le parcours espagnol et qui habite Tel Aviv, j’ai maintenant un deuxième point de chute au centre d’Israël …
Avec ces quelques photos, ce sera tout pour aujourd’hui.
bonjour !
je vous ai rencontré sur le camino espagnol et je lis votre blog de temps en temps. est-il encore possible de « soutenir Maxime »?
Bonjour Annie,
Merci pour ton message. Il est encore possible de soutenir Maxime. Il reste une dizaine d’étapes non soutenues dont la 72 (Chatillon) et la 73 (Verres). Si tu souhaites rejoindre cette grande aventure, il suffit de verser le montant sur mon compte Be60063546550070 Belfius Banque Belgique en mentionnant le jour soutenu. Je te remercie pour ton message, Il m’a déjà fait très plaisir dans une période ou j’en avais vraiment besoin☺. Michel
Merci ! et COURAGE !!!!!
Super Michel, bientôt le Puy!
Belle route
Merci pour ces nouvelles, et belles photos
Coucou Anne-Charlotte
Merci pour ton message. Je suis arrivé au Puy il y a 3 jours. Ce ne fût pas une journée facile, mais tout va mieux maintenant ☺. A bientôt Michel
Michel , Ou trouves-tu cette volonté qui te fais avancer même dans les moments les plus durs ,? tu as eu raison de te soigner et de te faire chouchouter . Que de gens géniaux tu rencontres sur ta route …..tu nous envoies de s super textes , et alors des photos !!!
En pensée je vais faire quelques centaines de mètres avec toi , et après , repos pendant 15 jours et des séances kiné ……bisous
Tte Christiane
Coucou tante Christiane,
Ton message m’a fait plaisir et sourire☺. Fais quand même attention de ne pas attraper une tendinite…
Quant au courage, je n’ai pas de mérite, je le puise pour beaucoup dans les gênes familiaux…