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Chapitre 3 : Buonalbergo – Bari

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Mercredi 3 août 2016 16h23. J’ai enfin atteint Bari et la mer Adriatique ce qui marque la dernière étape de mon parcours italien☺. S’il fût jalonné de moments de joies intenses, de panoramas époustouflants, de rencontres mémorables, je dois avouer que cette dernière semaine fût mentalement très très éprouvante.
Même si mon corps supporte plutôt correctement la chaleur et les distances quotidiennes importantes que je lui impose, la monotonie du parcours, la solitude et l’éloignement des miens ont pesé lourdement sur mon moral. Il m’arrive en effet de marcher une journée complète en plaine entre des oliviers en ne croisant que quelques voitures, mais ni pèlerin ni piéton. Si la première journée de ce type peut paraître poétique, l’accumulation fût mentalement douloureuse.
J’ai heureusement rencontré quelques anges sur ce parcours. Ils furent comme des bouées auxquelles je me suis accroché et que je n’ai lachées que le plus tard possible afin de garder assez de force pour atteindre la suivante. Ces rencontres furent assez nombreuses pour me tenir la tête hors de l’eau☺. Je considère à présent certaines de celles-ci comme de vrais messages m’encourageant à ne pas laisser tomber les bras. Je sais aujourd’hui avec beaucoup plus de conviction que je ne devrai la réussite (éventuelle) de ce projet qu’aux nombreuses rencontres, encouragements et marques de soutien. Mon moral a beau être d’acier, je ne suis qu’un arbre qui, aussi solide qu’il soit, dépérit s’il est privé de lumière.
Meme si j’ai eu droit à de nombreux sourires (dont certains peuvent illuminer une heure de marche), d’arrêts de voiture, quelques « buon camino », quatre rencontres furent plus décisives.
La première fût la rencontre avec Michele. Lors de mon étape de 43km entre Ordona et Canosa di Puglia, je devais en être au km 33 lorsque j’ai décidé de profiter de l’arrosage automatique d’oliviers pour me rafraichir la tête et ôter le sel qui me piquait les yeux. Un homme sortit de nulle part et avec une once d’agressivité me dit de ne pas boire cette eau qui provenait de stockages. Son ton devint très vite amical lorsque avec les quelques phrases que je connais en italien, je lui ai expliqué qui j’étais et le motif de ma présence. Nous avons passé les 15 minutes suivantes à parler en rejoignant son hangar ou m’attendait un litre d’eau bien fraiche☺. Nous nous sommes ensuite embrassés comme deux vieux amis et j’ai repris ma route le sourire au cœur.

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La deuxième rencontre fût peut être la plus marquante depuis mon entrée en Italie. Je marchais le lendemain lorsqu’une cycliste me croisa en me souhaitant « buen camino ». Lorsqu’elle repassa dans l’autre sens une heure plus tard, elle s’arrêta à mon niveau, descendit de vélo et entama une discussion. Elle s’appelle Angela, a fait le pèlerinage de Compostelle depuis Pise et traverse actuellement l’Italie en vélo. Après avoir marché 20 minutes à mes côtés, elle reprit sa route en me donnant son numéro de téléphone en cas de souci et si je souhaitais boire un verre avec ses amis en soirée. En plus d’un verre avec son frère et son amie, j’ai eu droit à une visite nocturne du Castel del Monte dont la représentation orne la face des pièces italiennes d’un centime et d’un repas improvisé avec toute sa famille☺. J’avoue que cette soirée arriva a point nommé (mon moral était vraiment au ras des oliviers), que les quelques verres de vin et de bière me firent passer une excellente nuit et que les deux réunis me donnèrent des ailes le jour suivant.

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La troisième rencontre est récente (elle date en effet d’hier soir). Lorsque peu de temps après mon arrivée dans mon auberge (Blablabari que je recommande pour son accueil familial et son service hyper personnalisé), le responsable m’annonça la venue d’un Belge et de trois Français, j’étais aux anges. Malgré une une petite déconvenue en apprenant que le Belge c’était moi, j’eut le plaisir de partager une soirée détendue en compagnie des trois jeunes français très sympathiques.
Une toute dernière d’aujourd’hui avant de vous quitter. Je marchais en direction du port pour acheter mes billets pour la Grèce lorsque, dans un quartier plutôt malfamé, j’ai été accosté par un homme à l’accoutrement bizarre (buff, chapeau large, pantalon long, chemise bariolée à manches longues) et la peau recouverte d’une crème blanchâtre. Tout d’abord sur mes gardes, je me suis détendu au fur et à mesure qu’il m’expliqua son parcours. 43 ans, grand voyageur au long cours à vélo, professeur de chimie à Malte, il a été atteind l’année passée d’un cancer de la peau qui l’oblige à se couvrir et protéger la moindre parcelle de peau et à préférer les déplacements nocturnes. Il fût victime il y a quelques jours à la sortie d’un magasin d’une fouille musclée d’une patrouille de carabinieri qui s’acheva sans aucune forme d’excuse. Une nouvelle rencontre aussi enrichissante qu’inattendue!!!

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Demain mon bateau larguera ses amarres vers 17h et c’est donc de Grèce que vous parviendront le récit de mes prochaines péripéties. Le chapitre 3 se poursuit avec pour objectif suivant un monument célèbre situé sur une des plus hautes collines d’Athènes☺.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

N.B. : Quelques photos en annexe

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Chapitre 3 : Rome – Buonalbergo

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Voila presque deux semaines que j’ai quitté Rome et que je n’ai plus rien posté sur mon blog. Je voulais que vous sachiez que tout se passe bien, je continue mon petit bonhomme de chemin sur le sol italien. Au moment d’écrire ces lignes, je suis à Celle di San Vito, un petit village situé à quelques pas des Pouilles entre les côtes de la Méditerranée et de l’Adriatique.
Depuis mon dernier message, et cela quel que soit parfois le prix à payer, il n’y a pas eu un seul jour où je ne me suis pas dit que ce voyage était un vrai privilège.
Quelle expérience rare en effet que de fouler á la simple vitesse de ses pieds une terre si riche en histoire et patrimoine. J’ai peu de souvenirs de mes cours de latin et de l’histoire romaine, je ne suis pas un grand fervent de musées, mais Rome et ses alentours sont un vrai musée à ciel ouvert. S’il n’y avait pas cette chaleur suffocante et les ‘touristes’, ce serait presque la ville ideale☺.

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Vous trouverez ci-dessous un résumé imagé de ces deux dernières semaines.

1. Rome marque une nouvelle étape de mon parcours. Je quitte en effet la Via Francigena du nord pour entamer ma descente vers Bari. Cette voie promet d’être beaucoup plus calme ce qui ne me réjouit qu’à moitié. Si j’aime en effet marcher seul, j’ai beaucoup de plaisir à partager mes soirées avec des pèlerins. En annexe une photo du dernier repas pris dans le monastère qui m’abrita à Rome. J’y ai rencontré Marie-Martine, une pèlerine française qui part aussi pour Jérusalem, mais pas exactement à la même vitesse et par la même voie que moi😢.

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2. Après la séparation avec Maxime et Marc, j’ai passé deux jours à Rome afin de prendre un peu de repos et faire quelques emplettes. Un de ces objectifs était de trouver des laisser passer pèlerins pour mon plus jeune fils Noé  et son ami Victor qui allaient me rejoindre quelques jours plus tard. Après avoir passé environ 2 heures de recherche, on m’a annoncé que le seul endroit où je pouvais m’en procurer était le monastère où je logeais depuis mon arrivée à Rome !!!.
3. Mon jour de visite dans Rome fût bien rempli. J’adore cette ville et si le contexte avait été différent, j’aurais aimé pouvoir y passer plus de temps (deux photos en annexe)

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4. J’ai quitté Rome pour une longue mais riche étape de 43km qui m’a fait passer par la magnifique Via Appia Antica, le village de Castel Gondolfo et son très beau lac, le pittoresque village de Nemi pour arriver finalement au séminaire Don Orione á Velletri ou j’ai rencontré Christof un pèlerin suisse avec lequel j’ai marché quelques jours.

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5. Le lendemain, belle étape champêtre avec passage au bord d’un très joli petit lac. Le seul passage vraiment difficile de la journée fût un petit km à parcourir dans un champ dépourvu de sentier avec ronces, chardons et herbes hautes (il nous a déjà fallu environ 30 minutes pour découvrir le petit pont donnant sur le champ!!! ). J’avais heureusement un pantalon long, ce qui n’était pas le cas de Christof.

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6. Départ solitaire vers 5h30 du Sanctuario Madonna del Soccorso de Cori (Christof n’avais en effet plus le courage de monter la terrible côte pour y accéder et a logé dans un B&B de la vieille ville). Je ne regrette cependant pas mon choix, j’ai en effet reçu un très bon accueil de la petite communauté qui occupe cet immense sanctuaire. (trois jolies vues entre Cori et Sezze dont une d’un cheval en liberté qui m’a bien suivi sur le bitume pendant 400 mètres. Un chien, passe encore, mais je ne saurais pas quoi faire d’un compagnon aussi imposant☺).

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7. La plus grosse et belle chenille rencontrée depuis le début de mon périple.

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8. Juste avant d’arriver dans le centre de Sezze, j’ai rencontré cette charmante vieille dame qui après m’avoir offert une bouteille d’eau fraiche m’invita chez elle, me proposa de délicieux gâteaux aux mûres (plus une ration pour la route) et une bière, le tout en taillant une bavette que rien, pas même mes désespérés « capisco un po italiano » ne semblait vouloir arrêter. C’était cependant de bon cœur ☺. Je suis arrivé au centre de Sezze une bonne demi heure plus tard ou, ayant retrouvé Christof, nous étions conduits en voiture par un prêtre péruvien dans notre B&B.

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9. Le lendemain fût marqué par deux événements significatifs. Retour tout d’abord de la pluie qui n’avait pas été annoncée et qui nous obligea à nous abriter un long moment (2 photos). Grosse déconvenue ensuite à Fossanova. Nous avons en effet attendu deux bonnes heures pour rien. Nous étions en effet presque certains de pouvoir être accueillis pour la nuit dans la magnifique abbatiale et son cloitre (photo), mais le préposé polonais n’eut visiblement pas assez pitié de nous et nous renvoya sur la route à 15h15. Il ne nous restait pas d’autre solution que de rejoindre Terracina (21km plus loin). Il était environ 21h quand nous avons franchi la porte de la chambre qui allait nous abriter les deux nuits suivantes (Christof souhaitait en effet se reposer un jour et moi je devais attendre l’arrivée tant espérée de ma famille).

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10. Belle journée de repos le lendemain dont j’ai profité pour aller visiter Sperlonga et profiter une bonne heure de sa plage et ses eaux limpides ☺ (deux photos)

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11. Quelques journées de vacances en famille, le plaisir incomparable de faire quelques étapes avec Noé et Victor, nuit passée dans le beau monastère de Fondi, quelques bières bien méritées partagées et tellement bien présentées par Sophie, extraordinaire panorama pris du haut de Gaeta, vue de notre terrasse sur le Vésuve…

 

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12. Ce sont deux jeunes qui sont arrivés en Italie, mais ce sont deux pèlerins qui m’ont quitté hier après un peu moins de 100km parcourus en 4 étapes sous un soleil de plomb. Les surnommés Bobbers et Gaucher ont gagné courageusement leurs photos avec mon bâton et leurs signatures sur la protection de mon sac à dos ☺. Ils me manqueront (et Sophie aussi bien sûr)…

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13. C’est avec peine que j’ai vu partir la voiture et dû reprendre ma longue route😢 tout seul.

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14. Photo d’Antonio et Fernanda (hospitaliers de Buonalbergo) et d’une très jolie maison prise dans le centre historique du village.

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A bientôt pour de nouvelles aventures…

Chapitre 2 : Radicofani – Rome

 

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Lundi 11 juillet : Je suis assis sur un banc, adossé au mur d’enceinte de l’Ospedale della Divina Providenzza qui m’accueille depuis hier et je suis vidé. Je cherche avec peine les mots justes pour résumer la semaine qui vient de s’écouler et qui fût la plus riche mais aussi, physiquement la plus éprouvante depuis mon départ. Je ne m’en étais pas rendu compte car j’étais dans l’action et dopé à l’adrénaline, mais maintenant que l’objectif « Rome » est atteint, je subis de plein fouet le contrecoup (d’autant plus que je n’avais plus pris de jour off depuis Le Puy en Velay, càd environ 40 jours).
Je ne vous ferai pas comme de coutume un résumé journalier de notre parcours, mais tacherai de dresser un bilan des 175 km parcourus avec Maxime en dégageant la substance de cette expérience unique.
J’avais beaucoup anticipé et réfléchi à nos retrouvailles en Italie. Je m’étais imaginé les difficultés et les joies que nous allions rencontrer, mais je dois avouer, à posteriori, qu’entre le projet et la réalité, il y a un énorme fossé. Imaginer c’est un premier pas, mais vivre les choses au quotidien, c’est vraiment une autre histoire.
Je ne vous dirai pas que ça a été une promenade romantique. Oh non, ce ne fût pas le cas. Ca a été dur, exténuant. Nous nous sommes retrouvés à de nombreuses reprises dans le rouge et Maxime a terminé deux étapes au bord de l’épuisement. Mais nous n’étions pas là parce nous souhaitions vivre une expérience facile. Nous étions conscients que la joie et le bonheur que nous pourrions tirer de ce parcours seraient proportionnels à la sueur et à l’énergie dépensées.
Je me souviendrai ainsi «ad vitam» de la montée difficile de fin du premier jour pour arriver au village d’Aquapendente, de l’enchainement de collines à gravir le troisième jour, de la terrible ascension vers Campagnano di Roma et de la dernière montée pour arriver dans le centre urbain de Rome. Mais je savoure encore ces quelques secondes d’apaisement lors de nos passages dans l’ombre durant cette semaine si chaude ; je peux encore ressentir le bonheur intense procuré par ces petites brises sur nos visages mouillés par la sueur ; je profite encore de ces fontaines qui nous ont désaltérés de leurs eaux le plus souvent si fraîches…
Même dans les moments les plus ardus, c’est toujours dans la joie que s’est terminée la journée en partageant un apéritif et un repas concocté le plus souvent par Marc qui a été tour à tour notre chauffeur, coach, cuistot, …
C’est en équipe, en duo (et parfois même en trio quand la pente était trop raide, comme à Campagnano di Roma) que nous avons relevé les défis. Equipe gagnante à l’arrivée place St Pierre à Rome samedi midi !
Cette semaine a aussi été une bonne claque. J’ai pris conscience des difficultés rencontrées au quotidien par Maxime et les personnes moins valides. Vivre nécessite déjà pour tous un grand sens de l’adaptation, que dire alors de ce que cela représente pour les personnes moins valides.
Il n’est en rien naturel de se déplacer à la seule force des bras. S’habiller relève de la gageure quand on vit en chaise, et tant de gestes qui paraissent simples et évidents sont des embûches quotidiennes pour les moins valides. J’ai aussi remarqué que la notion de temps dans la vie quotidienne est très différente pour Maxime. J’avais l’habitude de mettre 15 minutes entre mon réveil et mon départ sur le chemin, jusqu’à l’arrivée de Maxime. J’ai vite réalisé que ce délai était bien entendu intenable pour lui.
Je me suis aussi rendu compte qu’un grand nombre d’adaptations pour moins valides sont clairement pensées, conçues et réalisées par des valides. Il en est ainsi des douches avec un siège adapté mais dont le raccord du pommeau se trouve dans le dos de celui qui prend sa douche, de ces trottoirs dont la pente d’entrée est parfaite, mais la sortie inexistante, de ces poteaux mis au centre des trottoirs et qui empêchent le passage d’une chaise et de tous ces détails qui compliquent des vies déjà bien assez compliquées.
Et je fais aussi partie inconsciemment du lot. Combien de fois pendant cette semaine ai-je dit à Maxime de regarder un paysage qu’il ne pouvait pas apercevoir à cause de la hauteur à laquelle il évolue, ou parce qu’il était facile pour moi de me retourner dans un espace restreint, mais impossible pour lui. Je pense aussi plus simplement à mes erreurs de langage comme quand par réflexe et habitude, je dis « debout », « en marche », « on se lève ». Tant de preuves que j’ai encore tout à apprendre pour m’adapter.
Je suis aujourd’hui conscient que la vie en chaise nécessite une dose infinie de patience, de sens de l’adaptation, de courage, d’humour, d’optimisme…
J’admire Maxime pour toutes ces qualités, mais aussi toute sa famille qui l’entoure.
Je voudrais aussi remercier tous ceux qui nous ont aidés sur ce chemin par leurs gestes de sympathie : Cette vieille dame qui visiblement émue nous a crié « Forza » quand nous rentrions dans Campagnano di Roma, ce monsieur qui nous a indiqué le chemin à Viterbo, ces deux messieurs qui nous ont presque interdit de prendre la Via Cassia en nous argumentant à juste titre que c’était trop dangereux, cette jeune serveuse de Bolsena qui nous a offert un petit cadeau, le père Gustavos qui nous a offert de quoi nous désaltérer au Sanctuaire de Sorbo, les hôtesses du site archéologique de Sutri qui nous ont offert gratuitement des places d’entrée et tous ceux qui parfois par des gestes simples ont donné encore plus de sens à notre projet et notre chemin.
Je conclus en remerciant Marc, Valérie et Hugo de m’avoir permis de vivre ces moments uniques et intenses et bien sûr je remercie tout spécialement Maxime en lui assurant que ça a été un vrai bonheur de partager ce chemin avec lui et que même quand je l’aidais en le poussant, lui inconsciemment me tirait bien plus fort, et que c’est sincèrement avec plaisir que je retenterais l’aventure à ses cotés ☺.
A bientôt…
NB. Il n’est pas nécessaire de tenter les plus hauts sommets, d’aller au bout du monde, de se fixer des objectifs insurmontables pour vivre une expérience incroyable. Une semaine avec Maxime a fait l’affaire et il faudra que je retrouve du sens aux 4200 km qu’il me reste à parcourir.

Chapitre 2 jours 1-3 : San Quirico – Bolsena

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Étape importante ce jour, c’est aujourd’hui que Maxime et Marc me rejoignent vers 18h, et que commence le chapitre 2 de cette aventure.

Mon objectif est de rejoindre Radicofani afin de débuter mon parcours avec Maxime par une étape « de plaine » demain.  Après m’être levé à 4h45, je suis parti avec Matteo vers 5h30 après une courte nuit. J’ai en effet assisté à la triste défaite des Diables Rouges et fini le postage de mon blog avant d’aller me coucher. C’est donc après un peu plus de 4h de sommeil que j’ai quitté le joli village de San Quirico ( cfr photo). La raison de ce départ très matinal est que cette étape de 30 km comporte un dénivelé total d’environ 750m, dont 550 pour la seule montée au village de Radicofani et que le guide que possède des amis pèlerins Anglais fait mention d’une fin d’étape très difficile en raison du peu de zones ombragées…

Nous sommes partis par la route et avons fait un crochet par Bagno Vignone, une antique et coquette station thermale (cfr photos) dont l’eau de source sort à 56 degrés. L’objectif déguisé de ce petit détour était de chercher un Tabacco ouvert afin d’y trouver café et pâtisseries, dont nous avons dû nous passer pour cause d’arrivée trop matinale😏. J’ai gardé le sourire, mais pour être franc, Matteo rigolait beaucoup moins… En bon italien, il lui faut son café et son journal avant de partir.
Nous avons donc été contraint de pousser jusqu’au village suivant avant que je ne le retrouve sourire aux lèvres 🙂 …
Nous sommes arrivés à Radicofani vers 13h encore en pleine forme. L’architecture de ce village contraste fort avec ce que j’ai pu observer auparavant. La région fût en effet volcanique et les bâtiments sont tous construits en parpaings de roches foncées ce qui donne un caractère particulier aux constructions.
Après une petite bière bien méritée (c’était peut-être deux…), j’ai été prendre une douche et nettoyer mon linge avec l’accord des sympathiques hospitaliers de l’accueil pèlerins (je logerai dans le mobilhome ce soir).

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Ce ne sera finalement que vers 9h que Marc et Maxime arriveront sur place après une bonne demi-heure de détour suite à une erreur de gps. J’étais vraiment très content de les retrouver ☺. Nous avons très vite pris la direction du parc du village ou ils retransmettaient le match Itale-Allemagne. Nous sommes partis avant la fin de la deuxième mi-temps pour trouver un restaurant encore ouvert, mais ce sera finalement un morceau de tarte qui nous servira de souper😏…

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Nous nous sommes couchés dans le mobilhome à nouveau bien tard mais la nuit fût néanmoins très bonne (les Italiens sont en effet rentrés dans le plus grand calme).
Chapitre 2 jour 2 : Après avoir pris des forces et fait les derniers réglages de la chaise de Maxime, nous sommes partis vers 8h45 pour une étape d’environ 26,5 km avec pour commencer un gros dénivelé négatif mais en fin d’étapes une grosse montée pour arriver sur Acquapendente.
Pour cette première journée, Marc ne s’est pas directement rendu à notre destination finale, mais a fait des haltes régulières pour vérifier si tout était ok. Nous avons ainsi pris notre diner à trois sur une petite aire pèlerins à la sortie d’un village (cfr photo)
C’est vers 3h que nous sommes arrivés en vue d’Acquapendente et que nous avons dû affronter la grosse montée menant au village. Je ne sais pas le nombre de fois que nous nous sommes arrêtés, ni le nombre de fois que nous nous sommes désaltéré, mais je peux vous assuret que nous avons mouillé nos maillots et que (en tous les cas pour moi), je n’avais plus un poil de sec en arrivant au dessus de cette colline. Nous devons remercier la gentille famille italienne qui nous a offert de l’eau en bout de montée …
Apres l’effort et un peu de patience, nous nous sommes offert une collation bien méritée dans un bar qui n’ouvrait qu’à 17h… Quel bonheur !!!
Nous nous sommes dirigés enfin vers notre aire d’accueil mobilhome où nous avons passé une merveilleuse soirée. Nous étions seuls, nous avions du 220v, de l’eau, des chips, quelques bières et boissons fraiches, des pâtes et il n’en fallut pas plus pour nous rendre heureux☺.
Chapitre 2 jour 3 : Nous avions décidé de partir vers 7h afin de profiter des heures les plus fraiches pour avancer, mais ce sera finalement vers 8h que nous avons pris le départ. C’est pas encore parfait, mais on s’améliore ☺.
L’objectif initialement prévu était de rallier Bolsena et de coucher au bord des rives de son très beau lac, mais comme l’étape de demain serait très longue, nous avons prévu, en fonction de notre état de forme, de faire quelques kilomètres de plus pour nous avancer. Et c’est ce que nous avons fait !!!
Après avoir admiré quelques minutes la magnifique vue du lac depuis un petit village qui se situait á environ 6km, nous sommes repartis et avons atteint Bolsena vers 12h15. Nous y avons fait un break d’une demi heure avant de reprendre la route pour quelques kilomètres. Et comme nous avions un bon sujet de conversation et une route relativement ombragée, c’est finalement après 7km que nous avons jeté l’éponge fatigués mais contents de notre progression.
Nous avons installé nos quartiers dans un camping pour mobilhomes dont l’entrée devait se trouver à maximum 40m de la plage aménagée au bord du lac (dont l’eau doit avoisiner les 27 degrés ☺). Montre en main, il a du s’écouler 10 minutes entre notre installation et mon premier plongeon☺. J’aime les choses simples : donnez moi une bonne journée de marche avec Maxime, du soleil et quelques milliards de litres d’eau et je serai le plus heureux des hommes (seul hic, Sophie Louis et Noé ne sont pas là pour partager ces moments divins).
Fin de journée cool, très bon souper dans un restaurant en front de plage et fin en apothéose en dégustant une délicieuse glace☺. Nous étions tous les trois bien fatigués et il ne nous a pas fallu longtemps avant de tomber dans les bras de Morphée…
A bientôt pour de nouvelles aventures…

 

Jour 94 : Colle di Val d’Elsa – Sienne

Je remercie Jeanny et ceux que j’aurais éventuellement oubliés durant ces trois premiers mois de marche pour votre soutien á cette ultime étape entre Colle di Val d’Elsa et Sienne. C’est Helena, une argentine qui tient mon bâton en guise de remerciement.

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C’est un chapitre important qui se clôture aujourd’hui. J’avais en effet souhaité ne faire soutenir que les étapes qui précédaient l’arrivée de Maxime. 100 jours étaient prévus pour réaliser les 2700 km entre Muxia et Sienne, il ne m’en aura fallu finalement que 94 (dont 2 jours off). Je suis donc en avance sur mon planning et heureusement car Maxime arrive déjà ce samedi.
Je profite de ces trois jours pour avancer un peu et réduire la distance entre notre point de départ et Rome. Contrairement à la mauvaise météo que vous devez supporter en Belgique, ici il fait vraiment très chaud et cela impliquera éventuellement d’adapter les étapes journalières.

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Je profite de ce compte-rendu pour vous remercier tous pour votre participation à ce projet qui me tient tellement à cœur, et plus spécialement ceux qui ont apporté leur soutien financier, ceux qui sont venus marcher à l’occasion de l’événement organisé en février à Braine-le-Château, ceux qui m’ont soutenu dans les moments heureux mais aussi quand mon moral s’est retrouvé en berne, ceux qui sont venus marcher avec moi, mais aussi les personnes incroyables que j’ai rencontrées depuis le 29 mars, sans oublier mon épouse et mes enfants qui ont accepté que je réalise ce projet dont j’ai tellement rêvé. Je peux vous assurer que le carburant auquel je fonctionne, ce sont votre soutien et les rencontres que je fais tout au long de ce chemin ☺.
Et j’espère que ce soutien ne s’arrêtera pas maintenant, c’est en effet demain que débute une nouvelle aventure dont vous recevrez quotidiennement photos et commentaires. Je me permettrai après cette semaine d’être un peu moins régulier dans le postage de mon blog.

Quelques mots sur la dernière étape : je suis parti très tôt en profitant du lever du soleil sur Colle di Val d’Elsa. Après un passage en milieu de journée par le château de Monteriggioni ((cfr photo) , je suis arrivé vers 14h30 dans la magnifique ville de Sienne qui préparait les festivités du Palio, une course de chevaux qui oppose les représentants de chaque quartier de la ville. Chaque quartier est pendant cette période décoré aux couleurs de ses armoireries. De nombreux habitants manifestent ouvertement leur soutien à leur champion en portant des foulards colorés. Et j’ai eu une chance incroyable, car c’est aujourd’hui le premier entrainement de la compétition. Quand je suis entré dans le centre ville, j’ai par le plus grand des hasard croisé un des chevaux que l’on dirigeait vers la plazza Del Campo suivît par une cohorte de supporters qui chantaient à tue tête. J’ai suivi la foule et suis entré dans une place déjà en effervescence. Quand je suis parti rejoindre mon hôtel, la place et ses alentours étaient noirs de monde et la fête s’est prolongée tard dans la nuit. Nous avons de notre côté fêté dignement l’arrivée à Sienne sur la terrasse de l’hôtel que nous avons quittée vers 1h du matin.
C’est avec un bon mal à la tête que je me suis levé à 5h30 pour prendre une petite douche avant le départ pour Monte d’Arbia, mon étape suivante☺ …
Quelques photos en annexe :
– Le fort de Monteriggioni.
– Deux photos qui prouvent qu’on est jamais loin de chez soi.
– Une photo de dos de Sandra, une Israélienne qui logeait dans mon hôtel et qui m’a gentiment proposé son aide quand je serai dans son pays..
– J’ai passé la borne Rome 222 km…
– La porte d’entrée de San Quirico.
– Nombreuses photos de Sienne.
A bientôt pour de nouvelles aventures

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Jours 92 & 93 : San Miniato Basso – Colle di Val d’Elsa

Je remercie la famille De Schutter-Godbil et Eric & Marie pour leurs soutiens respectifs aux étapes San Miniato – Gambassi Terme et Gambassi Terme – Colle di val d’Elsa. Ce sont Inzo (pour la première étape) et Jacques & Monique (pour la deuxième) qui tiennent mon bâton pour les remercier.
Inzo est un cyclo pèlerin italien de la région milanaise rencontré dans le gîte de Gambassi Terme et Jacques et Monique sont des pèlerins français partis de Paris. J’ai rencontré ce couple très sympathique cet a/m en arrivant tout juste au terme de mon étape. J’espère avoir l’occasion de les revoir demain dans le courant de la journée…resized(1)(281)resized(1)(278)

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Ces deux dernières journées furent magnifiques. Comme je suis à présent très en avance sur mon planning, je me suis contenté de deux étapes entre 25 et 30km ce qui contraste avec les étapes précédentes. J’ai cependant pour habitude de ne jamais prendre une étape à la légère, et heureusement car l’étape avec arrivée à Gambassi Terme se clôturait par exemple avec 4km de franche montée que j’ai effectués seul aux heures les plus chaudes☺.
Le trio est à présent éparpillé. Giorgio souffre en effet d’ampoules et se déplace depuis 2 jours en transports en communs et comme Matteo avait des crampes hier a/m, il a été contraint de terminer l’étape en bus.
Cette dernière étape entre Gambassi Terme et Colle di Val d’Elsa me laissera un souvenir impérissable : 27 km de parcours parfait dans les collines toscanes sous une chaleur importante mais supportable avec en milieu d’étape le village de San Gimignano que nous pouvions observer du haut de chaque colline depuis notre départ matinal.
Outre les photos habituelles, je vous transmets les images suivantes :
– 2 photos de la piscine des Thermes de Gambassi dans laquelle j’ai eu le grand plaisir de nager hier a/m.
– Une photo étonnante d’une crèche vue hier dans un souterrain en dessous de l’église du village de Palenco.
– Une photo du magnifique monastère qui nous abrita à Gambassi Terme.
– Quelques photos de paysages.
– 6 photos du très photogénique village de San Gimignano.
– 5 photos du magnifique village médiéval de Colle di Val d’Elsa, dont deux presque identiques mais prises à des heures différentes.
Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures ☺…

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Jour 91 : Lucca – San Miniato Basso

Je remercie la famille Crommelynck pour son soutien á cette éprouvante mais mémorable étape entre Lucca et San Miniato Basso. C’est Leonardo, un pèlerin espagnol (parti de Lucca avec son épouse) qui tient mon bâton en guise de remerciement.

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Il y a des étapes qui sont riches en rencontres, d’autres qu’on apprécie pour les paysages ou le patrimoine et puis il y a celles dont on se souvient parce que l’on a dû puiser dans ses réserves. Celle-ci fera sans conteste partie de cette dernière catégorie.
L’étape théorique du guide prévoyait environ 19km, mais mon souhait quasi permanent de prendre de l’avance sur mon planning m’a poussé à faire un choix plus ambitieux. Je suis donc parti ce matin en prévoyant de rejoindre San Miniato Basso, soit une étape d’environ 42km. Le trio (Matteo, Giorgio et moi) a donc quitté Lucca vers 6h45 en admirant une dernière fois la ville encore endormie.

La première partie de la journée se passa sans encombre. Nous avons marché chacun à notre rythme et avons rejoint le village d’Altopascio vers 11h (cfr photos). Nous y avons fait une pause nourriture et sieste pour certains (cfr photo)…

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C’est l’après-midi que les choses se sont compliquées. Après être partis ensemble sur la Via Francigena, mes deux coéquipiers ont décidé de poursuivre par la route. Comme j’avais apprécié le parcours agréable et surtout ombragé de la Via Francigena, j’ai décidé de continuer par cette voie, mais il me restait encore environ 20 km et seulement un petit ½ litre d’eau. C’est à ce moment que le chemin commença à monter et serpenter dans une trouée de feuillus de petite taille (justes assez hauts pour empêcher tout souffle de vent et assez étroits pour créer un effet « de serre » ). Quand je suis sorti de cette partie qui devait faire 3 à 4 km, j’ai atterri dans des zones soit inhabitées, soit industrielles, soit urbaines mais sans aucun bars ou commerces ouverts (avec mes réserves d’eau qui avaient fondu). J’espérais trouver de quoi me désaltérer à Santa Croce, mais le dimanche en pleine heure de sieste, j’ai vite déchanté. Je dois ma réhydratation à une porte ouverte sur une sympathique famille italienne qui m’offrit 1,5 litre que j’ai bu sans difficulté avant d’arriver à San Miniato Basso.
Ce fût une étape durant laquelle je vous avoue avoir été obligé de pousser un peu dans la zone rouge. Heureusement que mon corps réagit plutôt bien aux grosses chaleurs (31 degrés prévus à l’ombre) et que j’ai acquis depuis 3 mois une assez bonne résistance dans les étapes de long cours ☺…
La fin de journée fût très agréable : après une douche fraiche bien méritée et un très bon kebab, j’ai assisté tout seul (malgré 2 belges présents dans l’ostello ) à notre victoire 4-0 dans une Pizzeria proche de notre gîte.

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A bientôt pour de nouvelles aventures …

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Jours 89 & 90 : Avenza – Lucca

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Je remercie respectivement Francoise et Frédéric pour leurs soutiens aux étapes Avenza- Pietrasanta et Pietrasanta-Lucca. Ce sont Marie-Hélène et Lothar qui tiennent mon bâton pour les remercier.

Si les parcours de ces deux étapes n’eurent que peu d’intérêts touristiques dans la mesure ou j’ai principalement marché sur de l’asphalte, les fins de journées furent royales. Si le statut de pèlerin comporte des obligations dont celle de marcher (un peu) chaque jour☺, il offre des compensations á la mesure. J’en ai particulièrement été convaincu ces deux dernières journées. Même si nos logements n’offrent pas le confort d’un hôtel*** (cela n’a plus beaucoup d’importance pour moi).nous jouissons depuis 2 jours d’une situation de rêve.
A Pietrasanta, nous étions en effet logés dans la Casa Diocesana La Rocca (un accueil paroissial situé juste à côté du magnifique bâtiment occupé par les sœurs originaires d’Indonésie). Ce bâtiment surplombe la ville et offre une vue imprenable sur sa plus belle place. En ce qui concerne Lucca, nous logeons ce soir á « La Misericordia », un accueil catholique situé á deux pas de la place du Duomo, une des attractions incontournables de la ville. Ces deux derniers accueils coûtaient 10 eur la nuit.
Si l’étape 89 a encore été très chaude, nous avons été plus chanceux sur l’étape 90. Un voile nuageux présent pendant une grosse partie de la matinée nous protégea des températures caniculaires. Ce ne sont que les deux dernières heures qui furent insupportables😏.
Nous nous sommes retrouvé à cinq pour passer la soirée à Lucca (Yvonne, Marie-Hélène, Mattéo, Giorgio et moi). Très bon souper au restaurant Da Léo, ambiance festive,…. Il faut que je profite un maximum de ces instants car tous ces pèlerins s’arrêtent au plus tard à Rome.
Je vous transmets quelques photos prises depuis deux jours et qui ne sont qu’un timide reflet des richesses de ce parcours.
Une photo aussi des deux dévoués hospitaliers qui tiennent l’Ostello du village de Valpromaro qui, à l’occasion d’une halte, nous ont offert de quoi nous désaltérer et grignoter avant de reprendre notre chemin.
Une photo aussi du petit accessoire ( trouvé sur le chemin) qui orne à présent mon bâton.
A bientôt pour de nouvelles aventures ☺.

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