Je dédicace la photo de Patrick, un super pèlerin Français que j’ai rencontré entre Figeac et Livinhac le Haut à Anne Gillet qui a supporté l’étape 46 entre Figeac et Decazeville. C’est Paul, un autre pèlerin français de 21 ans et déjà globe trotter que j’ai photographié pour remercier Eric et Marie pour avoir soutenu l’étape 47 entre Decazeville et Conques.
L’étape 46 débuta par une terrible montée me faisant quasi toucher le plafond nuageux.
Si cette étape ne fût pas riche en paysages extraordinaires et en patrimoine de charme, le temps clément et la température très douce en fit une étape agréable. Vous trouverez en annexe trois photos vous montrant l’évolution du paysage au cours de la journée. moment très particulier cependant, j’ai croisé á nouveau un autocollant « Jérusalem way ». Nous sommes tellement peu nombreux á faire ce chemin que j’ai parfois l’impression qu’ils sont exclusivement posés á mon intention ☺.
L’étape étant assez courte, je suis arrivé vers 13h30 au « volets bleus » le gîte tenu de main de maître par Thierry. Accueil vraiment personnalisé et attentionné.
Même début qu’hier pour l’étape 47 entre Decazeville et Conques qui commença á nouveau (200 m après mon départ du gîte) par 300 m de dénivelé positif. Pour ne rien vous cacher, je suis un peu allergique á ces montées de grand matin.
Juste après la montée, j’ai fait les frais d’un petit souci de balisage (cfr photo). Ce panneau tout á fait explicite n’est placé en position correcte que pour ceux qui empruntent le chemin en direction de l’Espagne et pas pour les isolés qui se rendent au Puy en Velay. Résultat des courses, environ 4 km parcourus sur le GR en direction de Toulouse. Je ne dois mon salut qu’á Pierre, un habitant d’un petit mas qui me reconduisit ( sans que j’aie á demander quoique ce soit) sur la bonne voie… Je me sens globalement toujours entouré de bienveillance, même lorsque je m’écarte du chemin.
Souffrant d’un petit rhume qui m’a fait choisir une étape facile, je suis donc arrivé vers 13h á Conques après avoir descendu une côte qui me fait déjà craindre le départ de demain matin… On remonte en effet souvent le matin ce qu’on a descendu la veille.
Mais quelle beau village… l’ensemble est harmonieux, intime, comme blotti dans un écrin de verdure. La vue du village depuis la chapelle Sainte Foy ne doit avoir que très peu changée depuis 500 ans. L’ambiance au très beau gîte communal (cfr photo) était excellente. Nous étions au moins 65 pèlerins.
A bientôt.

Je remercie mon grand ami Luc pour son soutien à l’étape de ce jour. C’est Gilles, un fort sympathique ouvrier planteur de poteaux électriques qui s’est volontiers prêté à mon cérémonial quotidien.

Je dédicace une photo de plus pour les 50 ans de Luc et l’anniversaire d’Isabelle. Désolé, mais le schtroumpf cadeau n’est pas sur l’image, il avait en effet mal aux pieds et se reposait après sa dure journée d’hier ou peut-être l’ai-je tout simplement oublié en changeant de pantalon pour sortir manger en ville ☺. J’ai eu une pensée toute particulière pour eux en dégustant cette délicieuse pizza savoyarde… Avec un Schweppes agrum et en me délectant de quelques pages de « la longue marche ».

NB : Comme je suis en retard de publication, je dédicace déjà une photo de schtroumpf cadeau pour Isabelle Persoons qui fête son anniversaire aujourd’hui.

C’était une journée très instructive. J’étais en effet à mille lieues de penser que je rencontrerais dans un gîte de pèlerins une équipe de plongeurs-spéléologues spécialisés dans la cartographie des cavités souterraines de cette région. Ce coin est en effet après le Mexique, la deuxième région du globe la plus riche en ce domaine. C’était á la fois instructif et tellement inattendu…

Je suis arrivé assez tôt á Figeac, ce qui m’a permis de visiter tout le centre et de découvrir que c’est dans cette ville qu’est né (en 1790) Jean-François Champollion et qui abrite un musée qui porte son nom. Ce musée retrace l’histoire de l’écriture depuis son origine. Une petite place de cette ville abrite d’ailleurs une réplique (á grande échelle ) de la pierre de Rosette (cfr photo).
Je vous transmets de plus deux photos du magnifique petit village de Faycelles.

Ma nuit dans cette ville fût une des plus courtes depuis mon départ de Belgique. J’ai en effet eu droit à un véritable scieur de bûches. Il en a coupé pour tout l’hiver en une seule nuit☺. A bientôt,

Je remercie Jean-Marie pour avoir soutenu la belle étape de ce jour. C’est Ingrid, une pèlerine australienne que j’ai rencontrée en milieu de journée qui tient mon bâton pour cette occasion.
Ce fût encore une belle journée et ce à plusieurs titres. Premièrement, j’ai encore évité la pluie qu’on m’annonce depuis quelques jours et ai eu droit à une journée très correcte. De larges passages nuageux, mais aussi de très belles périodes ensoleillées☺.
Ensuite, cette journée m’a fait penser aux randonnées que nous faisions en Suisse durant notre enfance. Le seul objectif d’une journée de marche était parfois tout simplement la vue d’un petit lac de montagne ou le plaisir de pique-niquer près d’un petit ruisseau. Cette étape m’offrit ainsi deux très belles vues que je vous envoie en annexe. La première est une vue du village de Gaillac prise du pont menant à Cajarc et la seconde est une vue prise des hauteurs de Cajarc.
J’ai terminé cette journée en profitant de la magnifique vue de l’Ecoasis à Gréalou, un gîte qui est tenu par Manu et son épouse. Je le remercie de m’avoir si gentiment invité au repas du soir. Encore une très bonne table☺☺☺.
A bientôt.

De tous les schtroumpfs de la Gaule, les Belges sont les plus forts. A l’image de celui-ci qui escalada une montagne, marcha sur l’eau, traversa un pont, joua les funambules, chevaucha un animal étrange et se trouva parfois dans la m…. Pour remettre ce petit cadeau à mon fils Louis qui fête ses 20 ans aujourd’hui☺. Bon anniversaire !!!

Je dédicace la photo du jour 42 (Montcuq – Cahors) pour un donateur anonyme. celle de l’étape 43 (Cahors-Limogne en Quercy) est pour Claire. C’est Amélie, une très sympathique pèlerine nantaise qui logeait dans mon gîte qui a accepté de tenir mon bâton pour la photo quotidienne et c’est Philippe, un pèlerin de la région de Valence qui fit de même pour l’étape 43.
L’étape 42 fût physiquement difficile. Les journées qui suivent une étape de plus de 40 km ou plus étonnement d’étapes très courtes sont souvent plus difficiles. J’ai cependant pris du plaisir à pousser la porte de cette petite chapelle et a admirer la couleur de ce vitrail.

Cerise sur le gâteau, l’arrivée en fin de journée sur les hauteurs de Cahors est de toute beauté. Le pont Valentré dont l’origine remonte au 14ème siècle est le premier ouvrage que le pèlerin « au retour » trouve sur sa route. Malgré mon heure tardive d’arrivée, je n’ai pas pu résister au plaisir de flâner une heure dans les rues de la vieille ville.

L’accueil de Serge ( gîte des Jacobains) fût extraordinaire. C’est une véritable encyclopédie du pèlerinage. Il dédie chaque année deux mois á parcourir les différents chemins menant ou partant de Santiago. Il est de plus de tradition dans son gîte d’offrir le lit et le couvert aux pèlerins sur le retour. Et en terme de couvert, Serge sait y faire : salade du pèlerin, bœuf en daube en plat, fromage et un délicieux flan caramel (fait maison évidemment)… si je devais réaliser un guide des bonnes tables du chemin, cette adresse serait assurément une *** ☺.
Vous trouverez une photo de mes chaussures qui commencent à craqueler, de ma barbe qui s’étoffe, d’une plaque signalétique insolite et de la cover de mon sac à dos qui s’illustre de signatures, vœux et dédicaces de pèlerins chinois, japonais, jordanien, estonien, coréens, taïwanais, africains du sud, brésiliens, américains, canadiens, australiens, anglais, français, allemands, espagnols italiens…

En ce qui concerne la journée numéro 43, elle fût vraiment grise mais peu pluvieuse. D’environ 32km initialement, la distance totale réalisée passa á plus ou moins 40 km. J’ai en effet commis deux grosses erreurs de parcours. Preuve qu’on peut en faire en étant seul. Mon esprit a en effet tendance á vagabonder ces temps ci. Il faut vraiment que je me reconcentre si je ne veux pas faire 8000km pour atteindre Aqaba😏.
J’ai passé la moitié de la journée à marcher dans des landes couvertes d’épineux et d’arbustes de petites tailles. Le chemin parfois très étroit et le plus souvent rocailleux passait entre des murets de pierres construits au fil des siècles. J’ai croisé à plusieurs reprises des petits abris en pierre qui servaient de réservoir d’eau. La region est en effet particulièrement chaude en été.

Je vous embrasse et vous dit « à demain » pour de nouvelles aventures. Il faut que je n’oublie pas de vous parler d’Anita et de Jacques…

Je dédicace la photo de ce jour à Béatrice et Sandrine qui ont généreusement soutenu cette étape. C’est Annick, une pèlerine normande qui a accepté de tenir mon bâton de marche pour l’occasion.
Je dédicace une photo de plus pour Sandrine qui fêtait son anniversaire ce 9 mai.

Certains accueils sur ce chemin laisseront des marques. Ce sera entre autre le cas de celui de Anne et Brigitte du gîte »la petite lumière » à Moissac. Je remercie Anne pour son accueil qui fût à la fois spontané, original et souriant. Merci aussi pour les efforts culinaires de l’équipe ☺. Je me suis régalé. Le couscous du soir était digne d’un vrai restaurant marocain, le sorbet au thym fût une très belle découverte. Touche très personnelle aussi que ce mélange muesli, banane, fromage blanc et huile d’olive que l’on nous servît au petit déjeuner. Je retournerais presque en marche arrière pour profiter de cet accueil une deuxième fois. Pour couronner le tout, les convives étaient vraiment fort sympathiques …
La météo de cette étape fût loin d’être parfaite : Vent très fort souvent quasi de face, petite pluie intermittente, et pourtant j’ai adoré cette journée. Le paysage est beaucoup plus boisé, les passages souvent très étroits sinuent dans les sous-bois, les collines se succèdent rapidement ce qui m’appelle á la marche. Et qu’importe si j’ai dû à plusieurs reprises mettre et enlever mon équipement de pluie☺ .
Je vous dit à très bientôt..

Je dédicace la photo du pèlerin du jour à ma sœur et mon beau-frère qui ont soutenu cette étape.. C’est Yveline, une pèlerine brésilienne qui accepta de poser pour ce cérémonial matinal.
Je dédicace une photo de plus (les fleurs) pour toutes les mamans avec une pensée toute particulière pour la mienne et pour Sophie (qui fait dans l’ombre un travail remarquable ☺).

Si elle ne fut pas très intéressante, l’étape du jour eu le mérite d’être courte (environ 20km). Après la descente très pentue du village d’Auvillar et le passage du pont de la Garonne, le chemin serpenta quelques temps sur une route goudronnée avant de déboucher sur le canal de la Garonne que j’ai suivi durant 15km. Je me suis offert le petit plaisir d’une route monotone qui permet mieux la rêverie…
Arrivé vers 11h à Moissac, j’ai eu tout le temps de visiter la vieille ville, les halles couvertes, de flâner dans la brocante présente le long du canal et de commencer la lecture de « la longue marche » qui raconte l’itinérance d’un français sur la route de la soie. Un régal pour celui qui aime l’aventure !!!
Je loge ce soir á « la petite lumière » un gîte qui m’a été recommandé de nombreuses fois ces derniers jours.
Je vous embrasse et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures☺.
NB : J’ai quitté le Gers et marche à présent dans le département du Tarn et Garonne.

Je dédicace la photo du jour à Véronique Menard et Véronique Poreye qui ont soutenu cette étape.
Ce sont Betty et Claude, les bretons à roulettes, qui ont accepté bien volontiers de poser pour l’occasion.

Je dédicace une photo de plus pour ma petite nièce Marion qui fêtait son anniversaire aujourd’hui.

Ce fût à nouveau une belle étape le plus souvent ensoleillée. Elle avait cependant mal débuté. Je me suis en effet rendu compte que je n’allais pas dans le bon sens après 20 minutes de marche. Les 34 km initialement prévus passaient donc à environ 38.
Même si le parcours ne fût pas remarquable en soi, il passa par quelques très beaux villages ce qui me permis d’admirer par exemple le château de Flamarens et les jolis villages de Miradoux et Saint Antoine. C’est dans ce dernier village que j’ai fait la connaissance de Yves, le propriétaire d’un gîte. Ma gourde étant quasi vide, je suis rentré dans celui-ci pour la remplir. Yves accepta bien volontiers et m’offrit de plus un verre de sirop de menthe à l’eau bien fraîche. Un délice pour un pèlerin assoiffé☺.
Je vous envoie de plus une photo de la cuisine de mon gîte et une autre de la vue de ma chambre (vue sur la Garonne). C’est assurément la plus belle halte que j’ai faite sur le sol français.

A bientôt.

Je dédicace les photos de ces deux derniers jours à la famille Dessy-Vandevoorde et à Yves Stalars qui ont soutenu ces étapes. C’est Thierry, un pèlerin breton pour le jour 37(Eauze – Condom) , et Elisabeth, une pèlerine aus Germany (étape Condom – Lectoure) qui ont accepté gentiment de poser pour la photo du jour.

Ce furent deux très belles étapes ensoleillées. La dernière étape en compagnie de Marc débuta en longeant le parcours d’une ancienne voie ferrée et serpenta ensuite dans de larges vallées viticoles. Nous avons croisé le très beau village de Montréal du Gers et de très belles demeures perdues dans les campagnes. C’est dans ce village de Montréal du Gers que j’ai rencontré Maria, une portugaise qui tient le gîte Napoléon. Nous avons discuté longuement et elle me proposa ensuite de me faire découvrir un lieu insolite situé au deuxième étage de cette maison. Ils ont en effet découvert par hasard des fresques qui avaient été cachées sous du plafonnage et qui sont à présent classées par les « Monuments et Sites » français (cfr photo de Maria et fresque).

Le seul petit regret de cette étape fût d’arriver dans la ville de Condom qui se préparait aux Bandas, une fête locale qui voit débarquer durant 3 jours une faune très particulière. Notre petite déception disparut dès que nous avons ouvert la porte de notre gîte. Cette porte donnait en effet sur un magnifique jardin. L’accueil de Anne-Charlotte (la propriétaire des lieux) fût plein d’attentions.
Pour notre dernière soirée ensemble, nous nous sommes offert un repas italien et pour clôturer en beauté, nous avons dégusté une excellente boite de glace Ben&Jerry ☺ .

Jour 38 : Les journées de séparations sont toujours difficiles. On s’habitue en effet très vite à la présence et compagnie d’amis sur le chemin et chaque séparation vous oblige à vous replonger brutalement dans la solitude.
Je ne sais pas si c’est un hasard, ou si le chemin a compris ma détresse, mais il a comblé cette journée de rencontres particulières.
Cela commença par Anne-Charlotte, la propriétaire du gîte qui m’offrît une petite coquille Saint Jacques en bois de buis qui orne à présent mon bâton de pèlerin (cfr photo).

Ce fût ensuite la rencontre avec un groupe de français savoyards (cfr photo) avec lesquels j’ai fait une halte très agréable. Ils m’ont donné des informations précieuses pour mon passage en Italie et m’ont laissé leurs coordonnées pour les contacter quand je passerai à Albertville.

Ce fût finalement la rencontre émouvante avec Elizabeth, la pèlerine allemande de ce jour. Celle-ci a été manifestement très touchée par le parcours de Maxime. Des larmes coulaient encore de ses yeux lorsque nous nous sommes séparés. Ce fût un moment vraiment très intense.
Je vous transmets quelques photos complémentaires. A bientot, Michel

Je dédicace les photos de ces deux derniers jours à un donateur anonyme et Mr et Mme Stalars qui ont soutenu ces belles journées. C’est Olivier et Marie-Armelle pour le jour 35 (Aire sur l’Adour – Nogaro) , des pèlerins français qui ont accepté gentiment de poser pour la photo du jour. Pour l’étape d’hier (Nogaro – Eauze), ce sont Eric et Mireille des pèlerins du Berry qui ont fait de même.

Je suis désolé du retard pris pour poster le compte rendu de ces deux derniers jours, mais j’ai manqué de temps. Il y a deux jours, nous ne sommes en effet pas arrivés tôt à Nogaro et comme c’était notre dernier souper en compagnie de Damien, nous avons voulu marquer un peu le coup…
En ce qui concerne la journée d’hier, nous avons dû partir très tôt de Nogaro. Damien devait en effet prendre son bus à 11h08 d’Eauze et nous avions environ 21km à parcourir. Nous nous sommes donc levés vers 5h15 pour être sur le chemin pour 6h.
Au niveau de la météo, ce furent deux magnifiques étapes. Un soleil très généreux inonda ces deux journées de marche.
Malgré quelques portions très agréables, ces étapes ne furent cependant pas les plus belles du parcours. Le patrimoine historique est en effet moins beau et moins important que précédemment. Vous trouverez quelques jolies vues en annexe.

Je me retrouverai à nouveau seul à partir de demain matin et reprendrai mon rythme solitaire 😩.

Je ne peux terminer sans remercier Damien pour sa jovialité et ténacité même dans les moments où il a fallu puiser dans nos réserves. Il me manquera.
Je vous souhaite une très belle journée.